Me Made Month – bilan mars 2017

Petit rappel

Cela fait plusieurs années que le Me Made Month existe, j’avoue que j’ai du mal à trouver plus d’informations sur les débuts de cette idée mais il semblerait qu’à l’origine le me made month a eu lieu au mois de mars. Aujourd’hui le mouvement existe à différentes périodes de l’année qui permettent ainsi de diversifier les tenues.

Le principe est de porter et montrer ses créations faites main afin de les partager avec la communauté. Le mouvement est principalement visible sur Instagram et sur Pinterest mais également sur les différents blogs de couturières.

me made mars 2017

C’était pour moi naturel de participer à cette édition de mars 2017 d’autant que ma garde robe cousue main s’est largement étoffée !

Mon défi était donc de porter mes cousettes tout au long du mois de mars et de les poster sur Instagram. Je ne me suis pas mis la pression pour obligatoirement porter un vêtement fait main, cela s’est fait assez naturellement sauf le 29/03 ou je n’ai porté q’un châle tricoté (pas d’inspiration face à mes cousettes pour différentes raisons ==> inventaire dans un entrepôt = envie d’une tenue pratique et sans froufrous + temps très chaud ==> envie d’une tenue peu chaude ==> rien dans ma garde robe d’hiver !

Le plus difficile a été de prendre le temps de faire une (belle) photo chaque jour. Pour ça j’ai installé mon appareil photo dans un emplacement ou je peux faire des photos lumineuses, et utilisé l’application dédiée sur mon téléphone pour déclencher mon appareil photo à distance. Au début du mois la lumière du matin était vraiment parfaite pour faire les photos (d’autant que je ne suis pas une lève tôt) mais depuis le changement d’heure la lumière du matin était moins flatteuse et mes photos un peu plus fades (je n’utilise presque jamais – au moins 99% – de filtres sur mes posts). J’ai quand même préféré prendre mes photos le matin pour vous montrer ma tenue pas encore froissée (et beaucoup de fatigue, moins de courage en fin de journée…).

Quelques statistiques

31 jours au mois de Mars

30 jours avec au moins une pièce « memade »

29 participations postées sur Instagram

21 pièces différentes (10 blouses, 2 TS, 2 gilets, 3 robes, 1 jupe, 1 pull, 1 sweat, 1 châle)

9 pièces portées plusieurs fois

Ce que vous n’avez pas vu : 3 culottes et 1 perfecto

Le résultat en images

Voici mes tenues du mois, chaque planche est dans l’ordre chronologique du mois.

Mon bilan

  • Faire plus de tenues coordonnées comme mon combo jupe Brume / top Pam
  • Coudre (et porter) plus de robes d’hiver
  • Quand je suis en pantalon je suis TOUJOURS en jeans, mes pantalons d’une autre vie, pantalons à pinces, pantalons un peu « classe » sont bien rangés dans mon placard et n’en sortent jamais => si je couds des pantalons d’hiver ce sera donc des jeans ou au contraire trouver des pantalons pas jeans mais plus funs que mes pantalons classiques
  • Quand j’ai cousu le sweat Courcelles c’était simplement pour tester la taille dans un tissu qu’on m’avait donné et dont je ne savais pas quoi faire. Je ne pensais pas le porter régulièrement et au final je le porte très souvent, à la maison ou au sport => donc coudre des vêtements aussi pour la maison, sweats, tee-shirts, pyjama, jogging…
  • Ce qui m’a fait envie sur IG : pour cet été une jupe midi à plis (mais je me suis toujours dit que ce n’était pas du tout adapté à ma morphologie…), côté blouse j’ai eu un coup de cœur pour les blouses Bohème et Be Pretty de Atelier Scämmit (mais vu le nombre de blouses que j’ai on va peut-être attendre un peu avant d’acheter de nouveaux patrons de blouse hein^^), on a également beaucoup vu le Kelly Anorak de Closet Case Patterns que je trouve vraiment magnifique (mais ce sera pour le printemps prochain) et enfin côté tricot j’ai repéré le pull Alocasia pattern by Marie Amelie Designs.

Les patrons utilisés

Blouses :

  • Top Pam – La Maison Victor – numéro
  • Blouse Stockholm – Atelier Scammit
  • Blouse Cézembre – Anne Kerdilès Couture
  • Blouse Milan – AnneKerdilèsCouture
  • Blouse La Brune – Delphine & Morissette
  • Trop top femme – Ivanne Soufflet
  • Blouse Toupie – Eglantine & Zoé

Tee-shirts :

  • Tee-shirt Plantain – Deer and Doe
  • Tee-shirt Plantain modifié avec Le Confortable – MLM Patrons

Gilets / Sweats / Pulls / Vestes :

  • Gilet Cannelle – Christelle Beneytout
  • Sweat Courcelles – Cozy Little World
  • Perfecto Mona – Wear Lemonade

Robes :

  • Robe Imagine – Louis Antoinette Paris
  • Heather Dress – Sew Over It London
  • Robe Vanessa – République du Chiffon

Accessoires et sous-vêtements :

  • Culottes Bel Air
  • Châle Imagin When

 

 

 

Et vous, vous avez participé au me made month ?

Si oui quel est votre bilan personnel ?

Patrons de couture gratuits

Dans ce post je voudrais partager avec vous les patrons de couture gratuits que j’ai utilisé et ceux que je pense utiliser bientôt. Il ne s’agit en aucun cas d’une liste exhaustive car on trouve pas mal de patrons gratuits sur le net, mais pas tous à mon goût !

Patrons pour femme

Ceux que j’ai déjà expérimenté

Mini jupe LIVIE – République du Chiffon

Pour ma première cousette j’ai choisi un patron gratuit parce que j’avais peur d’investir dans un patron étant donné mon niveau de couture. Au final c’était une jolie erreur car le patron ne comprenait aucune explications (et oui, les patrons gratuits ne sont pas toujours aussi détaillés que les patrons payants !) et bien sûr pour commencer ce n’est pas facile… Le patron que j’avais choisi est celui de la jupe Livie offert par République du Chiffon (lien de la planche de la mini jupe Livie)

Ma première jupe, la jupe Livie – RDC

La jupe Livie de RDC de profil

Ce patron est très seyant et j’aime beaucoup cela, il tombe parfaitement je trouve et ça fait une silhouette d’enfer ! Par contre, les explications sont plus que restreintes et il faut avoir déjà quelques bases de couture pour se lancer dans ce modèle d’autant que la jupe a plusieurs panneaux qui peuvent facilement être confondus entre eux.

J’aurais plaisir à refaire cette jupe pour voir à quel point surtout mon niveau a changé, et la seule modification que je ferais et de l’allonger car elle est très courte et c’est ce qui m’empêche de la porter plus régulièrement.

Tee-shirt Plantain – Deer and Doe

Je pense que je n’apprends rien à personne en citant ce patron mais c’est vraiment un incontournable…

J’ai cousu Plantain pour la première fois après deux échecs de couture en jersey et donc je ne voulais pas investir à nouveau dans un modèle en ne sachant pas si j’allais réussir ma couture. Ce tee-shirt est vraiment un bon basique, pour ma part je le reprends sur les côtés car il est vraiment large à mon goût à la taille et aux hanches et j’ajuste les modifications en fonction du résultat plus ou moins ajusté que je souhaite.

Mon Plantain modifié avec encolure bateau

C’est un patron très bien expliqué et c’est également une bonne bas de travail pour décliner diverses versions comme par exemple ici :

 

 

Voici le lien du tee-shirt Plantain à télécharger

Perfecto Mona – Wear Lemonade

C’est un patron que j’ai réalisé au mois de février cette année. J’ai été au départ déstabilisée par les aspects pratiques :

  • à l’impression le patron n’est pas numéroté, on ne sait pas trop s’il y a des marges à découper avant d’assembler les pages…
  • j’ai un peu eu du mal à trouver la table des tailles disponible finalement sur le site
  • il n’y a pas d’explications disponibles avec la patron mais une vidéo

Au départ la vidéo m’a fait peur mais en fait je l’ai regardé plusieurs fois et j’ai bien assimilé les détails de la construction même si je regrette que parfois les plans ne soient pas plus rapprochés. La conclusion est sans appel, ce patron est accessible même si il y a quelques étapes qui sont un peu délicates comme la pose de la propreté de la veste qui oblige à faire une couture avec quatre épaisseurs de tissus au niveau du col, ou la pose de la fermeture éclair.

Mon perfecto Mona en « peau »

Je suis déjà en train de  rêver d’une seconde version du perfecto qui serait en jean imprimé… Mais pour cela il faudra déjà avancer sur tous mes projets actuels ou à venir.

Voici le lien de la page ou vous pourrez télécharger le patron du perfecto Mona.

Et voici le lien de la vidéo explicative du perfecto.

Short Ben- Chez Machine

Le short Ben est un patron plutôt de short de pyjama ou de plage, de vacances. En somme un short décontracté. Je l’ai réalisé pour ma part dans des chutes de plumetis mais je pense qu’il mérite un tissu plus fluide.

Short Ben – Chez Machine en plumetis

Voici le lien d’accès à la page pour le téléchargement du short Ben

Les patrons que je souhaite coudre bientot

Pantalon JULIO – Wear Lemonade

Ça fait un moment déjà que j’ai envie de me coudre un pantalon de pyjama dans un joli tissu très fluide et tout doux ! Je n’ai pas encore le tissu mais j’ai déjà le patron !

Patron du pantalon Julio de Wear Lemonade

Top Sorbetto – Colette Patterns

Je n’ai pas non plus réalisé ce top mais il est également sur ma liste. C’est la version longue qui me tente et j’aimerais la réaliser dans un tissu que j’ai en stock et qui est transparent, un léger vert d’eau avec des motifs de nœuds roses.

Attention il semblerait que la version à manches ne donne pas des résultats très satisfaisants.

Lien de téléchargement du top Sorbetto

Les gratuits éphémères

Parfois dans l’année on assiste à une sortie de patron qui est gratuite pendant un délai déterminé puis qui devient payant par la suite. Je peux notamment vous citer :

Alors soyez attentives et surtout réactives pour télécharger ces patrons dès leur sortie !

Patrons pour enfants

Kimono réversible – Marie Claire idées

Jusqu’à il y a une dizaine de jours je n’avais jamais cousu pour les enfants ou les bébés. Mais voilà, après la période des mariages on entre résolument dans la période des bébés et cette année on attend l’arrivée de 5 bébés (et qui sait l’année n’est pas finie !) dans notre entourage proche !

Bien sûr j’ai tout de suite vu l’occasion grâce à la couture de faire un cadeau personnalisé et en même temps d’utiliser mes chutes de tissus que je n’arrive pas à jeter (ce n’est définitivement pas dans mon caractère…).

Bref, j’ai trouvé ce patron de kimono réversible en me baladant sur le net et j’aime beaucoup le fait qu’il soit réversible qui fait que c’est une cousette toute douce pour les nouveaux nés, sans aucune couture qui sera au contact de sa peau !

Le patron est disponible en 3 tailles : 3 mois, 6 mois et 9 mois.

Je viens de terminer ma deuxième version (dsl je n’ai pas encore de photo d’autant que j’aimerais ajouter des pressions pour finir les petits kimonos). La seule modification que j’ai faite pour le moment est de coudre les manches à la machine avant de retourner et non pas à la main comme préconisée (je ne suis pas très forte en coutures à la main…).

Voici le lien du pas à pas et également du téléchargement du patron en PDF du kimono

C’est tout pour aujourd’hui mais j’essaierais de mettre cet article à jour quand j’aurais cousu Julio et Sorbetto ! 

Je tiens à préciser que je suis tout à fait prête à acheter des patrons et rémunérer justement le travail des marques, mais les patrons gratuits permettent d’équilibrer les cousettes que l’on fait avec des patrons plus chers et d’autres gratuits mais également de découvrir parfois une marque ou une coupe que l’on n’ose pas ! 

Et vous, avez-vous des patrons gratuits à me recommander ? 

Coudre les tissus qui font peur à la machine !

Comme vous avez eu l’air d’apprécier mon précédent article sur la préparation des patrons, je me lance à nouveau dans un post d’astuces couture.

Cette semaine je vous propose quelques conseils pour coudre les tissus difficiles avec une machine à coudre. Ce post s’adresse donc plutôt aux débutantes mais les couturières plus confirmées pourront nous apporter leur expertise !

Pour ma part j’ai depuis Noël une surjeteuse et c’est effectivement un outil très appréciable pour coudre notamment les tissus en maille et jersey. Toutefois coudre ces tissus avec une machine classique n’est pas impossible !

Pour débuter la couture il est recommandé de choisir des cotons qui sont plus simples à travailler, mais assez rapidement on est attiré par la palette des magnifiques jacquards, crêpes, jerseys, dentelles et j’en passe ! Alors voilà quelques astuces pour les dompter…

Le jersey et la maille

Le matériel

Tout d’abord je vous conseille de commencer votre première cousette avec un jersey stable, moyennement épais. Ne choisissez pas un jersey tout fin qui va roulotter et qui sera difficile à coudre. De préférence un jersey de coton.

Utilisez une aiguille spéciale dite stretch pour les coutures.

Pour les finitions vous pouvez optez pour une aiguille double qui donne un résultat bluffant pour un tout petit investissement ! Pour celles qui n’ont pas une machine prévue pour utiliser une aiguille double, sachez que vous pouvez essayer quand même. Pour cela il vous faudra simplement mettre deux canettes l’une en dessus de l’autre à la place de votre bobine, vous enfilez ensuite les fils comme habituellement et vous en passez un dans chaque trou de la double aiguille. Le fil de canette (dans le porte canette) va apparaître sur l’envers du vêtement, il n’est donc pas obligatoire qu’il soit de la même couleur que les deux fils qui passent dans les aiguilles et apparaîtront sur l’endroit de votre vêtement.

Les réglages et points utilisés

Ensuite (et j’aurais tellement aimé savoir ça dès le début) utilisez simplement un point zigzag ni trop long ni trop large ! Pour ma part j’utilise en général un point avec les réglages suivants : 2/4 et 2/5.

Quand j’ai voulu coudre mon premier tee-shirt j’ai utilisé (comme une bonne élève) le point triple point droit extensible qui est recommandé pour ces tissus. Mais quel horreur de devoir découdre ce point, c’est long, long, long  et difficile ! J’en ai encore des sueurs froides juste de vous en parler. Car bien entendu, j’ai posé mon premier bracelet de manche à l’envers, et surtout il m’a fallu reprendre la bande d’encolure qui était trop large à plusieurs reprises (c’est normal car cela dépend de l’élasticité du tissu qu’on utilise par rapport au patron). Après avoir décousu deux fois et repris mon encolure ce n’était toujours pas net et je ne sais pas si le tee-shirt et moi aurions survécu à une énième intervention du découd-vite ! J’ai donc décidé de tout simplement bidouiller (abandonner)…

L’encolure est censée être ronde…

Pour mon tee-shirt suivant j’ai suivi les conseils que j’ai reçu sur Instagram et utilisé le point zig zag. La différence est incroyable ! Les coutures gardent l’élasticité nécessaire et sont faciles à découdre si besoin et cela sans abîmer le tissu en s’acharnant avec le découd-vite !

Attention durant la couture à ne surtout pas tirer sur votre jersey mais seulement de le guider sinon vous allez avoir un résultat tout étiré.

Une plus jolie encolure faite avec un point zigzag

Pour les finitions des ourlets notamment l’utilisation de l’aiguille double permet d’utiliser le point droit de votre machine en gardant un point qui est élastique et permettra donc d’enfiler et porter le vêtement sans lui enlever ses qualités élastiques de jersey.

Enfin pour les coutures, pas besoin de les surfiler car le jersey ne s’effiloche pas ou très peu. Mais bien entendu vous pouvez le faire si vous le voulez !

LA dentelle

Le matériel

Comme pour le jersey, je vous conseille d’utiliser une dentelle qui n’est pas trop fine. Attention si celle ci est extensible ne tirez pas dessus en la cousant. Pour ma première cousette en dentelle j’étais un peu stressée mais mon choix de tissu à été intelligent (ce n’est pas toujours le cas !). J’avais une dentelle moyennement épaisse, pas du tout élastique, et avec des motifs remplis régulièrement.

J’ai utilisé une aiguille normale mais je serais curieuse de savoir si il est recommandé d’utiliser une aiguille spéciale.

Les réglages et points utilisés

Pour coudre la dentelle, rien de plus simple, il faut utiliser un point droit pas trop long (pour que la dentelle soit bien assemblée malgré les « trous »). J’ai utilisé une longueur de 1,5 sur ma blouse Stockholm.

Ma blouse Stockholm en dentelle

L’utilisation de la dentelle va par contre obliger à réaliser des finitions parfaites puisqu’elles seront plus visibles que sur un autre tissu. La blouse Stockholm est parfaite pour cela car elle propose des coutures anglaises ce qui est très propre et une finition du col au biais. Je pense que la couture à la surjeteuse avec un point peu large peut convenir. Je vous joins plus bas le lien pour un exemple de coutures anglaises.

Enfin j’ai réalisé les ourlets des manches et du bas à l’aide de biais assorti, comme pour le col.

Ourlet au biais

Les tissus FINS

Comme vous l’avez peut-être vu je suis en train de coudre une chemise dans un tissu très fin et j’ai eu beaucoup de mal à le dompter, mais grâce à tous les conseils des « instacouturières » j’ai réussi ! Voilà donc leurs astuces qui ont aidé à la réalisation de ma chemise et que je garde en mémoire pour les tissus fins :

  • Utiliser une aiguille microtex
  • Amidonner le tissu

J’ai découvert l’amidon en couture vraiment grâce à vos gentils commentaires et je pense que sans ça j’étais prête à abandonner mes surpiqûres… Je n’ai pas trouvé d’amidon (en même temps un samedi soir à 21h dans mon commerce de quartier…) mais j’ai déniché cette bombe de Fabulon !

Même si ce n’est pas la version amidon, cette bombe à été fabuleuse pour moi! Ça apporte un peu de rigidité au tissu, ça le cartonne un peu (j’exagère ce n’est pas du tout carton hein) et du coup le tissu est plus discipliné sous le pied de biche !

Mes surpiqûres avant utilisation de la bombe Fabulon

Je vais ouvrir les yeux et dès que je vois de l’amidon j’investis ! En plus j’ai encore deux mètres de liberty qui m’attendent pour faire une robe…

 

Liens utiles

Quelle aiguille machine à coudre choisir ?

La couture anglaise en image

Matériel

Aiguilles doubles spéciale stretch

Aiguilles microtex

Et vous, quelles sont vos astuces couture pour les tissus difficiles ?

Préparation des patrons couture

Je suis toujours étonnée de voir à quel point nous travaillons toutes très différemment pour préparer les patrons de couture ! Pourtant il y a bien une chose qu’on doit (quasiment) toutes avoir en commun, c’est ne pas aimer cette étape ! Et encore je pèse mes mots…

PDF ou papier ?

Pour ma part j’ai tendance à choisir les patrons papiers si le prix est sensiblement identique. Dans le cas ou le prix est très différent (par exemple pour les patrons MLM Patrons qui sont vraiment très accessibles en version PDF ou pour les patrons qui viennent d’Angleterre et ont des frais de port élevés) je choisis la version PDF.

Je sais que beaucoup affectionnent les patrons PDF mais ce n’est pas pratique pour moi de devoir imprimer ! Et comme je prends déjà assez de place dans le salon avec mon matériel de couture je ne réclame pas d’imprimante…

Préparation du patron

Quoiqu’il en soit je décalque presque toujours les patrons même si ce sont des PDF. Tout simplement parce que je ne suis pas certaine de la taille et je veux pouvoir garder la planche des patrons pour faire mes bidouilles si nécessaire. Ca prend du temps et ce n’est pas très intéressant je l’avoue. Mais si je dois ré-imprimer, et ré-assembler le patron ça me désespère !

Le décalquage

Quand j’ai commencé la couture j’ai acheté un rouleau de papier à patron et dès la première utilisation j’ai trouvé que ça n’était pas du tout pratique !  En fait ce n’est pas assez transparent donc quand on recopie un patron on a du mal à différencier les couleurs, les traits et les détails comme les pinces ou les repères. Je prépare souvent mes patrons le soir et du coup ce papier n’est pas du tout utilisable pour moi, encore moins sur des patrons de magazine ou plusieurs modèles se chevauchent.

Assez rapidement j’ai vu sur IG que beaucoup utilisent de la bâche de protection pour meubles (quand on fait des travaux) qui est venue en magasins de bricolage. J’ai donc été acheter un rouleau et j’ai utilisé cette solution pendant presqu’un an (le temps de finir mon rouleau).

Je trouve que cette solution a beaucoup d’avantages :

  • la transparence, les patrons sont beaucoup plus faciles à décalque
  • le prix est très raisonnable
  • le rouleau dure longtemps

De haut en bas : papier à patron, plastique pour couvrir les livres, plastique pour protéger les meubles durant les travaux

Par contre, je trouve que mon plastique était un peu trop fin et je me demande si parfois je n’ai pas « déformé » des pièces en les décalquant ou en coupant le tissu car le plastique n’a pas assez de tenue.

J’ai donc voulu tester une autre option quand mon rouleau est arrivé vers la fin et j’ai donc été acheté de la couverture pour livres. J’ai longtemps hésité dans le magasin car il y avait également du plastique de fleuriste, qui est beaucoup plus fin que le plastique pour couvrir les livres mais avec une très bonne tenue. Au final j’ai opté pour les couvertures de livre parce que je pense que le plastique vieillira mieux quand il sera plié ensuite dans mes pochettes ou je range mes patrons.

A gauche la couverture de livre, à droite la bâche de protection

Au final le plastique de couverture des livres remplit très bien sa mission car il est plus épais et a donc une meilleure tenue (j’ai du 90µ). Par contre :

  • les rouleaux durent beaucoup moins longtemps (j’en suis déjà à mon deuxième)
  • c’est relativement plus cher
  • le plastique est tellement transparent que j’ai du mal à couper mes tissus maintenant ! Je trouvais ça plus facile avec la légère opacité de la bâche de protection

Maintenant que je sais ce que je veux, il faut que je trouve soit une bâche de protection plus épaisse ; soit du plastique pour couvrir les livres qui ne soit pas totalement transparent.

Je vous livre également quelques idées que j’ai vues, ou que vous m’avez suggérées sur Instagram :

  • papier kraft
  • nappe transparente (Gifi ou la Foir’fouille)
  • papier à fromage (Gamm vert)

Et vous, vous avez déjà essayé tout ça ? Ou avez-vous d’autres astuces pour décalquer les patrons ?

Les outils pour décalquer

J’utilise des feutres qui marchaient très bien sur la bâche de protection mais qui bavent sur la protection de livres. Je trouve aussi qu’ils sont un peu épais ce qui doit me faire perdre en précision.

Je les utilise toujours à l’intérieur des lignes du patron et je découpe à l’extérieur du trait ensuite avec des ciseaux tout simples (pas mes ciseaux de couture bien entendu!).

Pour tenir le plastique sur le patron j’utilise des petits poids trop mignons qui étaient à ma grand-mère qui tenait une épicerie. Je prends également des objets du quotidien comme des bougies, et des épingles bien entendu.

Les poids de ma grand mère, mon feutre pour décalquer les patrons

Découpage du tissu

Jusqu’à il y a peu de temps j’utilisais mes ciseaux Fiskars offerts par mon Homme pour la St Valentin l’an dernier (ba oui c’est un cadeau super utile !). Ils sont vraiment d’une qualité incroyable et j’ai un petit outil pour les remettre en pleine forme quand je les ai utilisé sur un tissu bien épais.

Pour mon anniversaire j’ai pu commander un tapis de découpe et un cutter rotatif (merci papa) et j’avoue que j’ai été assez impressionnée à la première découpe quand j’ai fait mon perfecto ! Par contre depuis je trouve que la lame n’est plus très efficace (et pourtant j’ai pris la lame en titanium qui dure longtemps !). Je sais que parfois en coupant mes tissus j’ai un peu mordu avec le cutter sur le plastique, je me demande si c’est cela qui l’a usé aussi rapidement. Mais dans le cas des patrons avec marges de couture incluse je coupe au plus près du patron forcément… Je vais essayer de changer la lame pour voir si c’est à nouveau hyper performant mais je pense que j’aurais le même problème assez rapidement !

Cutter rotatif et ciseaux Fiskars, outil pour ajouter les marges de couture lors de la découpe du tissu

Pour les patrons qui n’ont pas les marges de coutures comprises, je choisis de découper avec mes ciseaux Fiskars tout simplement parce que j’ai un petit guide de coupe hyper pratique qui me permet de régler la distance à partir de laquelle je veux couper, par exemple ici le premier trait noir est à 1cm et le second à 3cm pour les ourlets. Je coupe dont mon tissu en suivant le patron avec ce petit anneau noir.

Comment utiliser le guide de coupe

Marquer des repères sur le tissu

C’est la dernière étape avant d’entamer la couture (ou presque, il faut encore préparer la machine, trouver les bons réglages, thermocoller les pièces nécessaires…),.

Pour ce qui est de marquer les pinces ou les repères qui ne sont pas dans les marges de couture et qu’on ne peut pas faire avec un cran, j’utilise en fonction de mon tissu :

  • de la craie blanche en roulette (je l’ai commandé récemment en jaune pour essayer sur les tissus clairs mais une couleur plus vive aurait été bien). Cette craie est super pratique je trouve que ça se délivre très rapidement, elle ne se casse pas ! Et elle part très facilement également. Par exemple quand je reprends les côtés d’une cousette j’utilise ma craie (je ne vais pas mettre du crayon tout le long…)
  • du stylo, jusqu’à maintenant j’utilisais du stylo spécial qui part à l’au mais je suis passée au Frixion et je trouve ça assez efficace (part avec la chaleur du fer à repasser). Je les utilise pour tracer les pinces, placer les boutonnières, etc. Par contre il faut faire attention pour les tissus clairs ou fragiles, vérifier que le stylo disparaît bien !
  • crayon style crayon de couleur, je l’utilise très rarement, je trouve qu’il est difficile à utiliser car la mine n’est pas grasse et il faut beaucoup appuyer ce qui décale le tissu…

    De haut en bas, stylo Frixion de Pilot, stylo qui disparait à l air de Bohin?), crayon gras, roulette à craie

Voilà vous savez tout de mes habitudes ! Je suis curieuse de connaître les votre si vous avez des astuces pour gagner du temps !

Mes adresses

J’achète généralement mes fournitures chez Rascol ou chez Mondial Tissus, en l’occurrence tout ce que vous voyez sur les photos vient de l’un des deux excepté, les poids bien entendu, le marqueur Bic et la couverture pour les livres que vous pouvez trouver facilement dans le commerce.

 

Blouse La Brune – Delphine et Morissette

L’envie

Il y a quelque temps j’ai passé une commande chez Pretty Mercerie pour avoir le tissu parfait pour coudre ma robe pour le mariage d’une amie. J’en ai profité bien évidemment pour compléter mon panier et économiser les frais de port (la bonne excuse !.

Je rajoute donc de quoi faire deux robes printanières (pois et fleurs à l’honneur) et j’hésite longuement sur un coton couleur caramel à pois blanc. C’est une couleur qui n’est pas du tout dans mes habitudes mais j’ai changé de couleur de cheveux il y a peu et j’imagine bien ce caramel avec mes « nouveaux cheveux ». Je montre à l’Homme et il valide, je rajoute donc à mon panier de quoi me faire une blouse et hop je valide ma commande !

Dès ma commande j’imaginais ce coton en blouse La Brune que j’ai réalisé la première fois l’été dernier dans un coton fleuri (on ne se refait pas) rose. Cette fois je voulais tester la version avec des manches 3/4 pour pouvoir porter ma blouse à la mi saison. Je ne sais pas vous mais j’ai totalement envie d’abandonner les cousettes d’hiver avec ce beau soleil et de commencer le dressing de printemps / été !

Une petite déception cependant en découpant mon tissu j’ai constaté qu’il y avait une sorte d’accroc. Je suis un peu déçue parce que je pensais profiter de mes chutes pour faire une cousette pour bébé et je n’ai pas pu tout caser du coup… Je les ai contacté via Instagram et ils m’ont rapidement dit de leur envoyer un mail, qu’ils allaient m’envoyer un code promotion. Depuis mon mail (quasiment deux semaines) je  n’ai toujours pas reçu de réponse. A suivre donc.

 

Le patron

Pour le patron pas trop de surprise puisque j’avais déjà réalisé la blouse une première fois ce qui m’avait permis de faire quelques ajustements et de les avoir en tête pour cette version. Pour coudre j’ai utilisé le pas à pas qui est disponible sur le net car le patron n’est pas très détaillé, même si la blouse ne présente pas de difficulté particulière, les photos sont toujours explicites et permettent de me rassurer.

Voici les modifications que j’ai effectuées :

  • J’ai donc choisi la taille 38 qui correspond à mes mensurations mais j’ai utilisé des marges de couture de 2cm sur les côtés en dessous de la poitrine. Après un premier essayage j’ai repris les côtés pour marquer la taille en faisant bien attention à pouvoir enfiler la blouse après ces modifications !
  • Comme la première fois j’ai diminué le volant de quelques centimètres comme beaucoup d’entre vous il me semble.
La Brune - Delphine et Morissette

Ma Brune et ses volants raccourcis !

Le résultat

Comme mon coton a plus de tenue que celui dans lequel j’avais réalisé ma première Brune, les volants sont plus volumineux et comme je ne suis pas très volants (et qu’en plus je n’aime pas mes épaules) j’aime moins le résultat. Mais l’Homme m’assure que c’est très joli et je pense que je vais m’y faire !

Pour la couleur mission réussie, je suis fan !

Le matériel

  • Patron : blouse La Brune de Delphine et Morissette (pas à pas disponible ici)
  • Tissu : coton caramel à pois blancs de chez Pretty Mercerie (à priori il est épuisé)
  • biais fantaisie ramené d’Amsterdam (j’aurais du en prendre plus, beaucoup plus !)

Marinière Plantain X Le Confortable

L’envie

L’été dernier j’ai demandé à ma maman de passer durant ses vacances au magasin d’usine Armor Lux pour m’acheter de jolies mailles pour coudre des tee-shirts pour moi et l’Homme. Bien sûr elle en a également profité pour choisir un jersey pour elle !

Ma marinière du commerce

J’ai déjà cousu un tee-shirt Plantain de Deer and Doe (voir ici) avec une maille bleue foncée rayée blanche en 2016. Et j’avais en tête pour le deuxième tee-shirt de remplacer un que j’ai dans mon tiroir et que je porte très souvent mais qui présente pas mal de défauts : le blanc est devenu un peu gris, il est trop moulant et me boudine le bidon, du coup il remonte (grrrr) et en plus de ça les manches sont trop longues…

 

Le challenge était donc de faire un tee-shirt près du corps mais pas moulant avec une encolure bateau.

Le choix du patron

Il se trouve que ma maman voulait à peu près la même chose pour son tee-shirt. On a donc cherché ensemble quelque chose qui lui plairait (le Plantain étant beaucoup trop décolleté pour elle) et je suis tombée sur Le Confortable de MLM Patrons.

Problème, ce patron n’est pas fait pour être près du corps et on souhaitait toutes les deux un modèle ajusté.

D’où l’idée de mixer le patron de Plantain que j’ai déjà ajusté à ma morphologie avec Le Confortable qui a l’encolure souhaitée !

La toile

J’étais un peu frileuse à l’idée de couper directement dans mes jolis tissus Armor Lux comme je n’étais pas sûre de ma bidouillé, du coup j’ai décidé de faire une toile dans un jersey donné par une amie de ma maman.

Pour cet essai j’ai donc utilisé le patron de Plantain auquel je suis venue modifier le col en superposant Plantain sur Le Confortable. J’ai également modifié les épaules pour que ce soit cohérent mais j’ai gardé les emmanchures pour pouvoir utiliser les manches de Plantain.

Premier essayage, et là je suis heureuse d’avoir fait une toile car j’ai notamment un excès de tissu aux emmanchures sur le devant et au dos du tee-shirt !

Plantain - Deer and Doe

Problème à l’emmanchure !

Pour le modèle final j’ai donc apporté des modifications à mon « pattern hacking » :

  • j’ai rogné de un centimètre les courbes de l’emmanchure côté manches
  • j’ai rajouté 1 cm à la marge de couture des manches
  • j’ai raccourci le tee-shirt de 4 cm pour ma maman et plus pour moi (on est petites…)

Le patron, les tissus

Pas de surprise, les deux patrons sont très simples à coudre pour peu que l’on utilise les bons points pour maîtriser le jersey ou la maille. Par contre, pour moi Plantain taille définitivement très large (et sur le modèle original le décolleté est vraiment plongeant à mon goût (ba oui comme je suis petite, d’au-dessus on voit tout !).

Les tissus sont vraiment d’une superbe qualité, je vous conseille vivement pour celles qui iraient en vacances en Bretagne d’aller faire un tour au magasin d’usine de Quimper.

Le résultat

Et voilà, quelques coups de surjeteuse plus tard et bien sûr l’aiguille double spécial jersey pour faire les finitions à la machines (encolure, ourlets des manches et du bas), deux nouveaux tee-shirts !

Ma maman est ravie, son modèle m’a donné du fil à retordre car le jersey est assez fin et a beaucoup roulotté.

Le mien est en maille plus épaisse et donc a été un vrai bonheur à coudre ! Je pense que ça va vraiment être une de mes cousettes les plus portées ! Et zou, l’ancienne marinière blanche à rayures bleues ira du côté d’Emmaüs !

 

Pattern hacking - Plantain - Deer and Doe

Et voilà ma nouvelle marinière cousue main !

Patter hacking - Plantain - Deer and Doe

Et une pour les raccords !

Je suis ravie du résultat et je pense que cette pièce va devenir un incontournable de ma garde robe ! Je vous avoue également que j’ai définitivement un problème avec les rayures, oui je rêve déjà du prochain modèle à rayures, j’aimerais en faire une robe confortable pour l’été !

Le matériel

 

Perfecto Mona – Wear Lemonade

Le choix du patron et du tissu

Voilà des semaines (peut-être des mois) que le patron du perfecto était imprimé et rangé dans mon bureau. J’étais persuadée que j’allais le coudre un jour mais je n’avais pas spécialement d’idée en tête pour le tissu que je souhaitais et je ne cherchais pas du tout.

Et voilà qu’un jour Aniline63 publie sur Instagram les fins de tissus à écouler et c’est directement le coup de coeur pour une sorte de peau synthétique avec à l’intérieur de la moumoute et également pour une laine bouillie. Je saute tout de suite sur ces deux merveilles (et bien entendu j’en profite pour compléter ma commande avec un coton à carreaux que je zieutais depuis des semaines et qui était en solde). Et dès ce moment je me dis que cette peau va devenir un perfecto !

Le patron

Ni une ni deux, en attendant de recevoir mon colis je prépare le patron et là c’est un peu la panique ! Les feuilles ne sont pas numérotées, il n’y a pas de marges qui indique ou couper ou non, ni ou les feuilles doivent se joindre et pas non plus de carré de vérification de la taille pour l’impression. Tant bien que mal j’assemble mon patron et je ne suis vraiment sûre de rien mais je ne recule pas. Et comme ce projet s’est incrusté au milieu de ma TO SEW LIST je ne veux pas faire de toile parce que je suis trop pressée de coudre mon perfecto pour le porter avant l’arrivée du printemps ! J’ai donc choisi de coudre la taille 38 pour ne pas être serrée à la poitrine car mon tissu est un peu épais avec la moumoute.

La couture

Me voilà encore une fois paniquée, pas d’explications mais une vidéo de 12 minutes. Je suis un peu sceptique parce que franchement 12 minutes c’est court…

Au final après avoir regardé certains points plusieurs fois je me lance et les explications son vraiment claires même si j’aurais apprécié parfois des gros plans sur les coutures ou sur les points techniques. Malgré cela, le modèle est vraiment très bien conçu, tout s’emboîte parfaitement et le résultat est bluffant pour au final quelque chose qui n’est pas si technique !

Le seul moment qui m’a un peu stressé c’est la couture de la propreté au niveau du col car il y a quatre épaisseurs à cet endroit et mon tissu avait quand même une sacré épaisseur. Ah si les coutures à la machine à coudre des pinces et des fermetures éclair ont été un peu sport aussi parce qu’avec la moumoute je ne voyais même plus mon pied presseur.

Les modifications

Aucune modification profonde. J’ai simplement repris les côtés à partir des emmanchures pour cintrer un peu plus la veste. Au final je pense que j’aurais du choisir la taille en dessous et comme je pense en refaire une version (peut-être en gabardine quand j’aurais le temps…) alors je changerais cela.

Attention cependant, je n’ai pas fait d’ourlet en bas de la veste car mon tissu ne s’y prette pas et supporte très bien de rester à cru, mais je trouve tout de même la veste un peu courte alors que je suis petite… Je vous conseille donc de réfléchir à ce point avant de couper votre tissu car une fois que c’est coupé, on ne peut plus revenir en arrière !

Le résultat

Le perfecto Mona en action !

Je crois que les photos parlent d’elles même, mais je peux quand même vous dire que j’adore ma veste. Elle est hyper confortable, et assez chaude il faut bien l’avouer. Je crois même que je pourrais dormir avec tellement elle est cosy !

(Par contre je retrouve encore des bouts de moumoute chez moi alors que j’ai déjà passé l’aspirateur plusieurs fois…)

 

Perfecto Mona - Wear Lemonade

Et le perfecto vu de dos…

Le matériel

  • patron : perfecto Mona de Wear Lemonade (vidéo ici)
  • tissu : peau de chez Aniline (site ici) j’ai utilisé 1.60m je crois
  • 1 fermeture éclair de 35 cm de mémoire, je peux vérifier si cela peut vous intéresser (Mondial Tissus)

Et en bonus, mon sac cadeau d’anniversaire (acheté pendant les soldes et donc bien entendu j’en veux déjà un de la nouvelle collection) que j’adooooore (lien ici vers la marque si jamais ça vous intéresse, oui je suis le mal !).

 

Jupe Brume – Deer and doe

Le choix du patron

Je sais que beaucoup d’entre vous sont fans des patrons de la marque Deer and Doe et je dois avouer que même si vos réalisations sont toujours magnifiques je ne suis pas vraiment emballée par leurs patrons…  Mis à part le tee-shirt Plantain c’est donc seulement la deuxième fois que je couds un patron de cette marque. Encore une fois c’est ma folie du jersey et de la surjeteuse qui a parlé lors de l’achat de ce patron !

Je couds ma garde robe capsule 2017

Cette jupe rentre dans mon défi pour le mois de février comme annoncé le mois dernier. Une fois encore je me rends compte que mes plans ont été bouleversés puisque j’ai fait un achat impromptu sur le site aniline63 dont une espèce de peau avec fausse fourrure que j’imaginais déjà en perfecto Mona de Wear Lemonade.  Ça a été un tel coup de coeur que j’ai tout de suite voulue la coudre ! Même en planifiant donc, mes cousettes ne sont jamais à l’abri de changements…

La couture

Tout s’est très bien passé, les explications sont très claires et les pièces s’emboîtent parfaitement. J’avais peur d’être serrée à la taille mais en fait le choix du tissu avec le bon pourcentage d’élasticité est vraiment important pour éviter cela !

 

Je n’ai fait aucune modifications au patron si ce n’est que je n’ai pas réalisé les surpiqûres indiquées (ma machine à coudre ne dompte pas si bien les jerseys aussi fins).

Mon Verdict

Je suis vraiment à l’aise dans cette jupe et je la trouve plutôt seyante même si je reconnais qu’il faut être plutôt à l’aise avec son corps pour assumer le côté moulant du popotin ! Je pense la refaire toujours dans cette version courte en noir pour avoir un classique qui va avec tout.

Jupe Brume - Deer and Doe Jupe Brume - Deer and Doe

Par contre c’est un modèle assez simple tout de même et sans déclinaison (si ce n’est la longueur) donc je trouve le prix un peu élevé à mon goût malgré la précision du modèle. Dommage de ne pas pouvoir l’acheter en PDF !

Tissu : jersey Little Fabrics
Patron : jupe Brume – Deer and doe

Premiers pas à la surjeteuse…

A Noël une petite nouvelle a rejoint mon atelier – enfin mon salon quoi – ma bien-aimée Suzette.

Si vous avez lu mes articles précédents ou si vous me suivez sur Instagram, vous devez savoir que je suis l’heureuse propriétaire d’une surjeteuse My Lock 744D de la marque Janome.

Aujourd’hui je souhaite partager avec vous car je sais que beaucoup d’entre vous ont investi récemment dans une surjeteuse et ce n’est pas toujours facile de se lancer avant cette machine intimidante !

L’achat

J’avais initialement pensé demander une surjeteuse pour mes 30 ans. Au fur et à mesure de ma progression en couture je me suis sentie frustrée de ne pas pouvoir, ou en tout cas d’avoir peur, de m’attaquer à certaines matières. J’ai commencé à regarder les modèles et bien sur chemin faisant, l’idée était là, je voulais une surjeteuse pour Noël même su j’avais encore du mal à distinguer ce que je ferai avec et ce que je continuerai à faire avec ma machine.

A ce moment-là j’avais sélectionné deux modèles qui étaient à la fois des 2, 3 et 4 fils et qui étaient dans le budget que je m’étais fixé. Une chose en entraînant une autre, les discussions avec les copinautes sur IG par ici, l’expérience de la machine qui devient un peu restreignante par là… j’ai finalement abandonné ma première sélection pour partir sur ce modèle que je suis allée essayer en boutique. Si vous habitez à Lyon ou dans les environs je vous recommande vivement le magasin Avons ou j’ai été très bien accueilli (après avoir appelé quelques heures avant pour être sûre de pouvoir faire un essai). Le gérant du magasin a passé 1h30 avec moi, pour me montrer le fonctionnement de la machine, en passant de l’enfilage aux différents points, et m’a ensuite fait enfiler moi-même les fils et essayer la machine en me donnant pas mal  d’astuces. Je souhaitais vraiment acheter ma machine en magasin même si elle figurait sur certains sites à des prix moins élevés mais j’ai été vraiment rassuré par ce petit « cours » qui valait très honnêtement la différence de prix, et qui je pense me simplifiera beaucoup la tache en cas de révision ou de problème technique.

Les premiers pas…

Enfiler sa machine

Quand j’ai ouvert la machine j’ai eu le plaisir de découvrir qu’elle était déjà enfilée et j’ai commencé à coudre comme une dingue (ça faisait deux mois que j’attendais de pouvoir l’ouvrir !!!) et bien sûr arriva ce qui devait arriver : le fil du boucleur inférieur s’est terminé sans que je le vois arriver et là j’ai bien été forcé d’enfiler ma machine, moi qui pensais utiliser la méthodes des nœuds pour m’épargner aussi longtemps que possible cette corvée !

Au final, c’est indispensable de savoir enfiler les fils rapidement et on le fait assez souvent (pas pour tous) mais quand même, un fil saute, et hop il faut bien dans ce cas savoir comment faire ! Pour cela bien sûr vous pouvez vous référez au manuel de votre surjeteuse et certaines machines comme la mienne ont le schéma imprimé dans le couvercle du boucleur.

Le seul vrai conseil que je peux vous donner sur ce point (et je l’avais lu sur des dizaines de blog, mais bon on veut toujours s’économiser…) c’est de recommencer et enfiler tous les fils si vous avez un fil qui a sauté, surtout si c’est un fil de boucleur. Dans le cas des fils d’aiguilles je les change sans enlever ceux des boucleurs puisque l’ordre d’enfilage préconisé de ma machine est fils de boucleurs puis fils d’aiguilles.

S’entraîner !

Pas besoin d’être très futé pour vous dire de ne pas vous lancer directement sur vos tous derniers jolis tissus achetés ! Pour ma part j’ai un bon petit stock de chutes (des chutes assez importantes pour me permettre de coudre des accessoires ou des vêtements pour enfants) et c’est déjà une première façon de s’entraîner à régler les tensions et le différentiel en fonction des différents tissus.

Pour m’aider à régler les tensions j’utilise beaucoup le Guide de couture à la surjeteuse et à la recouvreuse de Christelle Beneytout qui est très complet, avec beaucoup d’images.

Pourquoi ça ne marche pas ?

  • la machine est mal enfilée

Si si je vous assure, on enlève tout et on recommence !

  • problème de tension

Si la tension des fils est trop forte cela peut faire casser le fil durant la couture, il faut donc vérifier que la tension soit bien réglée. Attention comme pour la couture mais on le ressent peut-être encore plus à la surjeteuse si on coud des tissus épais, un réglage de tension est valable pour un nombre d’épaisseurs de tissus, par exemple si vous avez régler la tension en essayant d’assembler deux pièces alors cette tension sera peut-être trop élevée lorsque vous ferez des coutures sur quatre épaisseurs.

  • le pied presseur n’est pas descendu ?

Je me sens un peu bête en écrivant ça mais oui, j’ai recommencé à enfiler plusieurs fois ma machine un jour parce que je n’avais pas redescendu mon pied presseur pour coudre ! En fait avec la surjeteuse on ne lève que rarement le pied presseur, mis à part justement pour enfiler la machine. Et donc systématiquement j’oublie de le redescendre et là, c’est le drame ! Mais maintenant je le sais (et vous aussi).

  • il faut changer l’aiguille !

Le week-end dernier ce n’est pas le pied presseur qui m’a joué des tours mais mes aiguilles ! J’étais en train d’assembler la parementure de mon perfecto au perfecto lui-même, soit 4 épaisseurs au niveau du col et un des fils de boucleurs n’arrêtait pas de sauter ! J’ai recommencé tout l’enfilage au moins 10 fois, j’étais à cran (au bord du suicide couturesque) et là, je me dis, tiens quand même si je suivais le manuel et que je changeais l’aiguille pour voir ? Et voilà, le miracle… ça a marché !

Par contre les aiguilles de ma surjeteuse ont l’air un peu spéciales, elles ne sont même pas en vente sur le site de Rascol (moi qui commande toutes mes aiguilles chez eux). Si vous avez des bons plans pour acheter des aiguilles HA-1SP je suis prenneuse !

Attention, warning, danger, achtung

Surtout ne faites pas comme moi, n’attendez pas votre anniversaire pour investir dans des pinces comme celles de la marque Clover. Les épingles sont à PROSCRIRE, même en faisant attention j’ai cassé mon couteau au bout de la deuxième semaine ! J’étais vraiment énervée (heureusement il y a un couteau de rechange livré avec la machine). Mais ça m’a bien servi de leçon et j’ai commandé une grosse boite de pinces. Au final c’est hyper pratique même sans surjeteuse, c’est rapide et c’est beaucoup plus simple à retrouver par terre que les épingles qui tombent sans arrêt et c’est d’ailleurs beaucoup plus sûr pour les mamans qui ont des petits qui avalent tout !

Le bilan !

Depuis le début de l’année j’ai cousu exclusivement des tissus en maille ou en jersey et j’ai donc beaucoup utilisé ma surjeteuse ce qui m’a permis d’en avoir une bonne prise en main de base même si je suis encore loin de maîtriser tout ce que je peux faire avec !

Pour les modèles que j’ai fait j’ai presque exclusivement utilisé la machine à coudre pour faire les pinces, bâtir les manches et les bandes d’encolure et faire les ourlets avec une aiguille double.

Je vais avoir encore quelques pièces en jersey à coudre (un tee-shirt pour ma maman, deux pour l’Homme et quatre pour moi) mais ensuite je vais reprendre mes jolis cotons pour faire des robes estivales mais la surjeteuse ne sera pas oubliée pour autant !  Elle me fait gagner un temps précieux pour surjeter les pièces, moi qui détestais faire ça avant je suis vraiment ravie !

J’espère que cet article pourra donner quelques astuces à celles qui viennent d’acquérir une surjeteuse !

Heather Dress – Sew Over It

Dès la sortie du patron de la robe Heather de Sew Over It j’ai immédiatement été séduite par ce patron à la fois très féminin par sa coup ajustée à la taille et confortable avec ses poches et la matière préconisée, le jersey. Je suis d’ailleurs assez étonnée de ne pas avoir vu beaucoup de versions fleurir sur Insta.

Même si en 2016 j’ai commencé à apprivoiser le jersey avec ma machine à coudre, j’étais toutefois assez frileuse pour acheter des patrons conçus pour le jersey et me lancer dans ses projets, encore plus pour des grandes pièces comme une robe.

Dès que ma merveilleuse surjeteuse la dite Suzette (que je pensais demander pour mes 30 ans au départ mais je ne regrette vraiment pas d’avoir précipité les choses), a été mienne j’ai acheté le patron de la robe Heather (et commandé également le tissu) !

Après avoir apprivoisé Suzette avec le projet du short en janvier je me suis directement lancée sur Heather. J’ai eu un petit frisson d’angoisse en réalisant que le patron était en anglais… mais au final j’ai bien compris les instructions. Au fur et à mesure qu’on coud au final on comprend de plus en plus vite le montage des pièces et c’est presque évident pour certaines choses simples aujourd’hui pour moi ! Le patron ne présente aucune difficulté particulière une fois que l’on a compris la méthode de montage  des poches dans la robe. Les pièces s’assemblent parfaitement ensemble, pour une première avec SOI, le seul inconvénient est que la plus petite taille était malgré tout trop grande pour moi sur la partie basse du corps.

J’ai choisi la taille la plus petite, qui s’est tout de même avérée trop grande à la taille et aux hanches. J’ai donc repris ces parties là, mais bien sûr cela a réduit la largeur de mes poches, ouf je peux toujours glisser mes mains dedans et je pense que c’est plutôt bénéfique parce que ça permet de ne pas trop épaissir la robe avec des grandes poches.

Vous pouvez voir, tracés à la craie blanche les modifications effectuées ensuite à la taille et aux hanches.

Le seul regret que j’ai est d’avoir choisi des fils blancs et je ne sais pas si c’est un réglage pas tout à fait parfait de mes tensions ou juste le fait qu’à la poitrine cela étire un peu ma couture, mais on voit le fil blanc sur l’extérieur… Désormais j’utilise pour le fil d’aiguille supérieure un fil assorti et les trois autres fils en blanc ou en noire selon mon projet. Et vous, vous faites comment ?

Voilà le résultat porté, inutile de dire que je l’adore ! Elle est comme je voulais : féminine et confortable ! Je réfléchis à une version estivale même si j’ai du mal à l’imaginer, pourtant SOI présente également la robe en manches courtes dans un joli jersey printanier à rayures blanches et rose clair.

  

Patron : Heather Dress de Sew Over It
Tissu : jersey Little Fabrics